Génie végétal : état de l’art, perceptions et services écosystémiques

Il est prouvé, éléments scientifiques et retours d’expérience à l’appui, que le végétal est souvent autant, voire plus efficace pour la protection des berges de cours d’eau que le génie civil. Les techniques de génie végétal font partie des Solutions d’Adaptation Fondées sur la Nature (SAFN) et constituent un outil important pour favoriser la résilience de nos cours d’eau et des milieux alluviaux face au changement climatique, ainsi que la préservation de la biodiversité (Trame Turquoise).

La réussite des techniques de génie végétal dépend de nombreux facteurs, dont le dimensionnement et l’adaptation aux conditions stationnelles, le choix des espèces et des techniques employées, la mise en œuvre des techniques… De plus, les questions du changement climatique et de la perte de biodiversité animale et végétale ne peuvent plus être ignorées dans l'aménagement des berges de cours d'eau.

Il est donc temps de faire un point sur l’état de l’art et les innovations de ces dernières années.

Objectif :

Ces deux jours auront pour objectif de fournir aux gestionnaires de milieux aquatiques et aux opérateurs techniques des éléments de connaissance poussés en termes :

de diagnostic, de hiérarchisation des enjeux à protéger, de méthodologie de définition d’une stratégie adaptée face à l’érosion et à la mauvaise qualité des berges,

• de mise en œuvre des techniques de génie écologique pour la restauration des berges de cours d’eau, notamment vis-à-vis du choix et de la provenance des espèces utilisées,
• de restauration des fonctions écologiques et des habitats en faveur de la biodiversité,
• d’utilité des techniques de génie végétal pour l’adapta­tion des territoires au changement climatique,
• de perception sociale des ouvrages de génie végétal et des freins et leviers techniques et institutionnels à leur mise en œuvre.

Publics :

Élus, agents des services déconcentrés de l’État (DREAL, DDT), techniciens et chargés de mission des procédures de gestion des milieux aquatiques et des contrats verts & bleus, techniciens et ingénieurs des collectivités territoriales, associations, conservatoires d’espaces naturels, bureaux d’études, entreprises de travaux…